jeudi 27 septembre 2012




MALADIE DE LYME : L'ÉPIDÉMIE SILENCIEUSE

Cette maladie tire son nom d’un petit village du Connecticut où ont été identifiés les premiers cas au milieu des années 70. Pour la petite histoire, il y avait à l’époque tout près de ce village un laboratoire de recherches bactériologiques de l’armée américaine… Depuis il a été fermé. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? On ne le saura sans doute jamais. Toujours est-il que cette maladie transmise par les tiques portées par des animaux sauvages, daims et chevreuils entre autres, a progressé de manière fulgurante aux Etats-Unis. Elle s'étend désormais en Europe et en Australie de façon alarmante.

Arte diffuse un documentaire affligeant

Alors faut-il avoir peur de la maladie de Lyme ? Surtout pas : « Les tiques ont beau ressembler à des monstres, la médecine moderne a la maladie de Lyme sous contrôle ». Telle est la conclusion sans appel d’un documentaire diffusé le 3 mai dernier sur Arte ! Pendant 50 minutes, ses auteurs ont tenté de répondre à la question : « danger réel ou imaginaire ? ». Ils ont donc tranché, allègrement. Pas de panique : la maladie, disent-ils, est bien connue, bien traitée. Ceux qui prétendent le contraire seraient des mystificateurs, des charlatans et des imposteurs ! Ou dans le meilleur des cas des « experts autoproclamés » dont les théories scientifiques « ne sont pas défendables ».

Moi, après avoir vu ce documentaire foutraque, je vous le dis : il y a vraiment de quoi s’inquiéter !

Des charlatans, et des caisses noires…

L’Allemagne, où cette enquête a été menée, est un laboratoire avancé pour étudier le phénomène. Avec plus d' un million de malades traités en 2010 selon la sécurité sociale allemande, c’est le pays le plus touché en Europe après l’Autriche. Et outre-Rhin, la maladie de Lyme fait l’objet d’un vrai business. Avec ses charlatans, sûrement, et ses profiteurs. Comme l’industrie pharmaceutique qui, selon la responsable de la Fédération Allemande de la Borréliose s’engraisserait à coups d’antibiotiques sur le dos des malades. Selon cette femme très combattive qui a connu le calvaire de la maladie, il y aurait même dans ce pays « une cagnotte » de l’industrie pharmaceutique qui rétribuerait médecins et experts pour « continuer à minimiser la maladie de Lyme ». L’intérêt de ces grandes manœuvres ? Soutenir le business de tests diagnostiques réputés peu fiables et d’antibiothérapies coûteuses prescrites à tout va.

Plus de 3 millions de malades ?

Comparée à Allemagne, où cette maladie infectieuse transmise par les tiques fait des ravages, la France serait, selon les autorités sanitaires, un Eden. Il n’y aurait dans notre pays que 12 000 à 15 000 nouveaux cas par an selon les estimations officielles. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) dénombre pour sa part 5 500 cas déclarés. C'est tout ! Et encore, certains médecins vous diront qu’on exagère, comme en Allemagne, qu’on fabrique une maladie chronique qui plonge nombre de personnes dans la peur « à partir d’une maladie facilement identifiable ».

Pourtant, selon le Pr Christian Perrone, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Raymond-Poincaré de Garches, qui l’étudie depuis de longues années, plus de 5% des populations, au minimum, seraient touchés, soit, en France, plus de 3 millions de personnes.

Plus qu’une maladie, un calvaire !

À part dans l’Est de la France, où la maladie est endémique, les médecins connaissent très peu la maladie de Lyme, sinon pas du tout. Ceux qui l'ont voient souvent 3 ou 4 médecins avant qu'enfin, on évoque Lyme. On fait des tests, on ne trouve rien et un jour ou l'autre, on finit par se retrouver chez le psychiatre avec des antidépresseurs… entrant ainsi dans une spirale infernale dont on sort rarement indemne. C’est un peu l’histoire de la syphilis, qui autrefois était considérée comme une maladie mentale, avant qu’on ne découvre qu’elle était due à une bactérie. Et le parallèle n’est pas gratuit : la bactérie de la syphilis appartient à la même famille des spirochètes que les borrélies de la maladie de Lyme.

Des bactéries organisées et intelligentes…

Les borrélies, dont on connaît bien maintenant les nombreuses sous-espèces, sont des bactéries d’un genre très particulier. Ce sont des spirochètes, qui se caractérisent par une forme spiralée. Grâce à cette configuration, et à leurs capacités motrices bidirectionnelles, elles sont capables de déjouer toutes les stratégies du système immunitaire. Elles sont capables de prendre une forme particulière, dite « forme L » : une stratégie redoutable propre aux bactéries les plus intelligentes qui leur permet de se cacher dans des kystes sphériques dans tous les tissus et tous les organes. De cette manière, elles échappent aux antibiotiques et aux globules blancs.

A partir de l’intestin de la tique qui suce le sang humain, les borrélies remontent dans son système digestif puis s’insinuent dans le derme, entre les cellules de peau et les fibres de collagène. Elles provoquent des dégâts sur la peau (dermo-borréliose), s’en prennent très rapidement aux articulations (arthrite de Lyme), en particulier du genou, aux nerfs (neuro-borréliose) et peuvent même atteindre le cerveau et en dernier ressort le cœur.

Les symptômes : plus qu’un inventaire à la Prévert

La maladie évolue classiquement en trois phases, mais ce n’est pas toujours aussi évident. Une phase peut manquer ou passer inaperçue. Et les différents symptômes - certains experts allemands en répertorient jusqu’à 160 ! - peuvent parfois se mélanger, sans qu’il y ait de symptômes spécifiques qui permettraient de reconnaître immédiatement la maladie. Ce qui rend le tableau clinique de cette infection multiforme complexe, et le diagnostic difficile.

• La phase primaire se caractérise par la survenue d’un érythème (rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de la tique. Mais il peut aussi ne pas apparaître, cela dépend de l’espèce de borrélie (c’est toutefois le plus souvent le cas en Europe). Il survient de 3 à 30 jours après la piqûre. Puis, dans la 2ème semaine de son apparition, il pâlit en son centre et disparaît en quelques jours voire quelques semaines. Cette phase s’accompagne souvent d’un état fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, ou maux de tête.

• La phase secondaire correspond à la dissémination de la bactérie dans l’ensemble du corps. Elle débute quelques semaines à quelques mois plus tard. Les symptômes observables ici sont :
Des signes cutanés : souvent semblables à l’érythème chronique de la phase primaire, sous forme de nodule situé au niveau d’une pavillon d’une oreille ou d’un mamelon.
Des signes neurologiques : méningites, névrites (inflammation des nerfs) souvent très douloureuses avec des maux de tête et une sensibilité cutanée exacerbée.
Des signes rhumatologiques : atteintes de plusieurs articulations, dont souvent le genou, qui deviennent enflées, chaudes, rouges et douloureuses. Ce rhumatisme évolue par poussées espacées de périodes de rémission d’environ un mois.

• La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l’infection. Elle se remarque par :
Des manifestations neurologiques et lésions démyélinisantes proches de la sclérose en plaques.
Des signes rhumatologiques proches de ceux de la polyarthrite rhumatoïde.
Des signes dermatologiques : plaques violacées évoluant vers la sclérose associée à des arthrites et des neuropathies.

Un diagnostic difficile, des analyses trompeuses

Le diagnostic de la maladie n’est pas aisé, aussi bien à cause de sa mauvaise connaissance tant par les malades que par les médecins, mais aussi en raison des très nombreux aspects qu’elle peut présenter. On a vite fait de diagnostiquer une mononucléose ou une fibromyalgie, et ce ne sont que deux exemples, là où plus probablement se cache une borréliose. Et ce qui ne facilite pas les choses, c’est que beaucoup de malades ne se souviennent d’aucune piqûre de tique, ce qui rend le diagnostic encore plus difficile. Il est d’ailleurs très probable que la maladie soit transmise par d’autres voies que la piqûre de tique comme la transfusion sanguine, la grossesse, et l’on suspecte aussi les piqûres de moustiques, d’araignée et même d’aoutats…

Quand les tests de dépistage ne tiennent compte que des souches américaines

Dans tous les cas, votre médecin demandera des analyses de sang : ce sera surtout la sérologie de Lyme (test ELISA et Western Blot) qui recherchera les anticorps contre la Borrelia burgdorferi (avec dosage des IgG et des IgM) qui permettra le diagnostic lorsqu’il est positif. Mais il existe un nombre important de faux négatifs, ne serait-ce que parce que la Borrelia burgdorferi, si elle est dominante aux Etats-Unis où la maladie fait aussi des ravages, est plutôt minoritaire en Europe. Chez nous, on retrouve plus souvent Borrelia afzelii, bactérie dermatrope (qui cible la peau) et Borrelia garinii neurotrope…

C’est ainsi qu’on estime qu’il y aurait de 30 à 55% de faux négatifs à la maladie. Ainsi, une sérologie positive est un élément affirmatif, mais une sérologie négative ne peut pas permettre d’éliminer formellement une maladie de Lyme.

Les antibiotiques : nécessaires mais pas suffisants

Le traitement classique de la maladie de Lyme consiste en une antibiothérapie (les médecins allemands ont raison) puisque la maladie est due à une bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement, jusqu’à 2 mois) et les doses (souvent moyennes ou fortes) dépendent de l’ancienneté et de la gravité de la maladie. Le traitement antibiotique sera d’autant plus efficace qu’il est précoce. Ce traitement ne parvient cependant pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. Car la bactérie demeure souvent tapie dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme les hématies, les lymphocytes, ou des points enkystés… Et elle pourra ressurgir ultérieurement et provoquer de nouvelles pathologies semblables à celles évoquées dans la phase tertiaire.

L’affaire du Tic Tox : quand les médecines alternatives dérangent

Face à une médecine conventionnelle relativement peu efficace, et face à une prévalence, en France, largement sous-estimée, les traitements naturels, une fois n’est pas coutume, sont largement plébiscités. Les huiles essentielles et les alcalinisants en tête. Le plus connu de ces traitements naturels, le Tic Tox, vient d’en faire les frais. Ce produit mis au point par Bernard Christophe, un pharmacien spécialisé en phyto-aromathérapie depuis de longues années, était jusqu’à il y a peu l’un des rares à pouvoir endiguer la borréliose. Il était vendu par le laboratoire Nutrivital, jusqu'à ce qu'il soit interdit à la vente, au début de l’année, par l’Afssaps. Motif officiel : le Tic Tox ne bénéficie pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par l’Afssaps et celle-ci lui est refusée parce que remède contient, certes, de l’huile essentielle de sauge, mais en dessous des normes considérées comme toxiques.

Ce qui n’est pas « officiel » est systématiquement étouffé

Mais le scandale va beaucoup plus loin. Cette opération de démantèlement du laboratoire Nutrivital (non seulement la vente du Tic Tox est interdite mais également sa fabrication et son utilisation), s’inscrit clairement dans une démarche visant à supprimer une approche alternative de la borréliose.

Bernard Christophe travaille depuis longtemps sur la maladie de Lyme, c’est l’un des spécialistes français dans ce domaine. L’homme est excessif, certes, notamment quand il s’en prend à l’antibiothérapie qu’il juge en échec et qui selon lui, « rend le patient plus malade qu’il ne l’était », mais il met le doigt sur les déficiences des méthodes officielles et sur l’étonnante absence d’une véritable recherche de solutions de la part des autorités médicales.

Devant l’incroyable manque de fiabilité du test ELISA, Bernard Christophe s’est tourné vers un test allemand, le test All-Diag (de Mikrogen) beaucoup plus fiable car tenant compte des souches de bactéries européennes et pas seulement des souches américaines comme le test ELISA dont les seuls résultats font souvent foi chez les médecins. Comme par hasard, l’Agence régionale de santé (ARS) a ordonné, en début d’année, la fermeture manu militari du laboratoire strasbourgeois du Dr Schaller, qui proposait ce test depuis 2007. Ce laboratoire est bien connu de nombre de patients qui ont fait appel à lui pour un diagnostic sûr. Il n’a maintenant plus l’autorisation d’exercer. Le texte préfectoral motivant cette décision pointe un « diagnostic de la maladie de Lyme par biologie moléculaire non validé, non conforme aux recommandations officielles en vigueur »…

Un prix Nobel a dit tout haut ce que beaucoup hurlent en vain

Déjà en 2008, dans son livre « Les combats de la vie – Mieux que guérir, prévenir », que j’ai eu le bonheur d’écrire avec lui, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, balayait le déni officiel qui pèse sur cette maladie et affirmait la réalité de cette maladie et de sa forme chronique. La bactérie incriminée induit selon lui « un double méfait » : « Une maladie aiguë, d’une part, se manifestant de façon visible par des arthrites, des troubles cardiaques et des fatigues qui ne durent pas. D’autre part et malheureusement aussi, une infection chronique pouvant perdurer plusieurs années et laissant parfois des séquelles neurologiques (paralysies faciales) ou cutanées (atrophies). »

Selon Luc Montagnier, la borrelia crée un stress oxydant dans l’organisme à l’instar de ce qui se passe dans bien des infections froides, silencieuses. Et elle peut s’associer facilement à d’autres agents pathogènes. En 2008, il relevait déjà ce danger tout en insistant sur la nécessité d’aller contre le dogme médical qui veut qu’on utilise les antibiotiques avec parcimonie : « La Borrelia peut s'associer à un autre agent connu pour être à l'origine de la maladie dite des griffes de chat*, une Bartonella Henselae . L'association de ces deux micro-bactéries entraîne une maladie chronique plus grave, avec des réactions auto-immunes fortes. Un traitement composé de plusieurs antibiotiques et administré en longue durée est nécessaire pour se débarrasser de cette infection. Souvent la forme chronique est ignorée et le médecin non averti prescrit simplement une cure-flash d'antibiotiques pour 15 jours, poussant ce faisant le germe à s'installer durablement sous une forme masquée. Grave erreur ! Alors qu’il faudrait continuer le traitement jusqu’à disparition de tous les signes de la présence du germe »

Une épidémie mondiale, comme le Sida

Comme le Pr Perronne, comme d’autres, de plus en plus nombreux, le Pr Montagnier poursuit ses recherches sur la borréliose. Avec des avancées importantes et un constat : la maladie s’est maintenant généralisée : « Le monde entier est infecté. Pas comme le Sida, mais presque », a-t-il affirmé début mars dans un entretien avec une journaliste de LaNutrition.fr tout en regrettant qu’il y ait encore « un débat pour dire que l’infection chronique n’existe pas ». Et de mettre lui aussi le doigt sur le plus gros problème : « C’est sous-estimé par les médecins et en plus les tests sérologiques ne sont pas très fiables ». Le Nobel estime qu’il faudrait utiliser les tests moléculaires comme la PCR (Polymerase chain reaction), technique permettant d’amplifier des séquences spécifiques d’ADN ou d’ARN et de détecter ainsi les bactéries, même cachées.

Comment se faire dépister, comment se soigner ?

Le seul laboratoire en France compétent pour le faire étant désormais fermé, le plus sûr est de traverser le Rhin pour obtenir un diagnostic sûr. Quoi qu’on en dise, les Allemands connaissent et maîtrisent beaucoup mieux que nous – ce n’est pas difficile – cette infection.

Quant au traitement, officiellement, il passe par une antibiothérapie longue que seul un médecin averti pourra vous prescrire. C’est là un challenge : trouver un thérapeute qui n’a pas peur de la Sécurité sociale. Ou alors, là aussi, mieux vaut aller en Allemagne. Ce n’est pas si loin, et ce n’est qu’un petit investissement au regard des conséquences pénibles de la borréliose. Si vous choisissez cette voie de traitement, il est important de prendre des pro-biotiques en complément et de ne pas laisser s’installer des champignons et autre candidose en réaction. D’où l’intérêt d’être conseillé par un naturopathe en parallèle du médecin.

La solution phyto

C’est l’autre volet des traitements et pas le moindre. Car les plantes, en particulier sous forme d’huile essentielle, montrent une certaine efficacité. A elles seules, à moins d’être prises immédiatement après une piqûre, elles ne suffisent pas, elles ne guérissent pas mais elles s’avèrent être efficaces pour stabiliser l’infection et pour faire taire ses symptômes.

J’ai demandé à mon ami Sylvain Bodiot, naturopathe et aromathérapeute dont je vous conseille d’écouter l’émission mensuelle sur Radio Médecine Douce (ici), de me donner son protocole pour la maladie de Lyme.

Voici sa prescription, pour vous :

Faites réaliser par votre pharmacien, le mélange suivant :
HE Cinnamosma fragrans 10 ml
HE Cinnamomum camphora ct cinéole 5 ml
HE Eucalyptus radiata ssp radiata 3 ml
HE Melaleuca alternifolia 3 ml
HV de noisette 30 ml

Appliquez sur les avant bras et le thorax (8 à 10 gouttes) pendant 15 jours chaque mois (du 1er au 15)

Puis prendre par voie orale et pendant 20 jours (1 gélule 3 fois par jour) la synergie d'huiles essentielles ci-dessous (à faire aussi réaliser par le pharmacien)
HE Eugénia caryophyllus 25 mg
HE Citrus lemon (z) 25 mg
HE Origanum compactum (25 mg)
Exc QSP 1 gélule gastro résistante n°2 N° LX

Cessez le traitement totalement pendant 7 jours puis le reprendre, le tout pendant 4 mois :

En complément, n’oubliez pas de prendre le plus possible d’antioxydants, de la propolis, de l’extrait de papaye fermentée, de la vitamine C Acérola en cures prolongées pour remonter le système immunitaire et contrecarrer le stress oxydant. Prenez aussi de l’Echinacéa purpurea en teinture mère du 1er au 10ème jour de chaque mois.

Une lueur d’espoir

Vous l’avez vu, certains de nos plus éminents médecins recherchent activement les causes de la maladie de Lyme. Cela débouchera assurément sur des protocoles de soins qui parviendront à débusquer la bactérie jusque dans ses plus profondes cachettes. Reste à faire tomber les remparts d’une médecine conservatrice, mais nous y travaillons. Comme les associations regroupant experts et malades qui ont vu le jour ces derniers temps et auprès desquelles vous pourrez trouver du réconfort, des soutiens et des conseils avisés. Voici les plus actives d’entre elles :

- Lyme Info (voir le site ici)

- Tiquatac.org (ici)

- Les Nymphéas (ici)

- Réseau borréliose (ici)

Prenez soin de vous, et à jeudi prochain.

Dominique Vialard (Alternative santé)

*Cette maladie dite "des griffes de chat" s'exprime par une fièvre et des ganglions apparaissant à proximité de la griffure avec une tendance à la suppuration.

LAvoine dans la culture Ecossaise

(Prahla'd./..Herboriste-Phytologue)

L'avoine a une longue histoire dans la tradition culinaire écossaise parce qu'elle convient mieux que le blé pour les courtes saisons humides d’Écosse. L'avoine est devenue la céréale de base de ce pays. Avant les universités écossaises donnait un jour férié appelé "Meal Monday" ou "Repas du Lundi" permettant aux étudiants de retourner à leurs fermes et de recueillir plus d'avoine pour la nourriture de leur famille....


Les phytothérapeutes font toujours appel à cette plante formidable, notamment pour soutenir le système immunitaire, comme tonique, pour abaisser le cholestérol sanguin (fibres solubles), réduire les risques cardiaques (grâce aux béta -glucans), redonne de la libido, aide la mémoire, hydrates de carbones, bains d'avoine pour apaiser les perturbations internes (cystites, inflammations pelviennes, rhumatismes, lumbago,...), neurasthénie, détresse mentale, peau sèche.....
La liste est trop longue!!!!! 

Exemple d'utilisations:

Rinçage à l'Avoine pour les cheveux:
Passer votre shampooing comme d'habitude, rincez.

Verser 1 tasse/250ml d'infusion d'avoine sur les cheveux et masser, ne pas rincer. Sécher avec une serviette sèche pour obtenir de meilleurs résultats.

Prahla'd 


mercredi 26 septembre 2012

Parfums et Eaux de Toilettes Naturelles



Le choix de mes parfums et eaux de toilettes naturelle
Dans ma quête de produits sains je me suis intéressée cette fois-ci aux parfums et eaux de toilettes naturelles.
Il y a deux ans de cela, je remarquai dans un petit magazine de l'hérault une annonce concernant un parfumeur qui produisait lui-même ses parfums et eaux de toilettes à base de fleurs.

Je me suis donc rendu à St Guilhem le Désert dans "l'atelier des sens".... 
Pour lire la suite: le blog de Françoise

mercredi 12 septembre 2012

La détoxification du Fluorure

(Prahla'd./..Herboriste-Phytologue)


Vous pouvez débarrasser votre corps de la plupart des fluorures avec des remèdes naturels simples. Les fluorures sont la cause de graves problèmes de santé chroniques. 
D'abord un résumé rapide à propos du fluorure. Le fluor est un sel soluble, pas un métal lourd. Il y a deux types de fluorure. Le fluorure de calcium apparaît naturellement dans les sources d'eau souterraines et même l'eau de mer. Il peut causer la fluorose squelettique ou dentaire, ce qui affaiblit la matière osseuse et dentaire.

Mais il n'est pas aussi toxique, ni n’affecte négativement la santé autant que le fluorure de sodium, qui est ajouté à l'eau « potable ». Le fluorure de sodium est un produit synthétique des déchets nucléaires, de l’aluminium et du fertilisant phosphate. Ce fluorure a une étonnante capacité à combiner et à augmenter la puissance des autres matières toxiques. Le fluorure de sodium obtenu à partir de déchets industriels et ajouté à l'approvisionnement en eau est également déjà contaminé par le plomb, l'aluminium et le cadmium.


Il endommage le foie et les reins, affaiblit le système immunitaire, qui peut conduire au cancer, crée des symptômes qui imitent la Fibromyalgie, et se comporte comme un « Cheval de Troie » pour transporter l'aluminium à travers la barrière hémato-encéphalique (effondrement du QI et Alzheimer). Un autre organe victime est la glande pinéale, située au milieu du cerveau. La glande pinéale peut se calcifier par les fluorures, en inhibant sa fonction en tant que producteur de mélatonine. La mélatonine est nécessaire pour le son, le sommeil profond, et l'absence de celui-ci contribue également à des problèmes de thyroïde qui affectent le système endocrinien.

La glande pinéale est également considérée comme la liaison physique avec les chakras supérieurs ou troisième œil pour les ouvertures spirituelles et intuitive. Diverses permutations de fluorure de sodium sont également dans de nombreux insecticides pour les maisons et les pesticides pour les cultures. Parfois, il est même ajouté aux aliments pour bébés et des eaux embouteillées. Et mieux  vaut éviter le dentifrice fluoré!


Pour éviter la contamination au fluorure, comme toujours, la première étape de détoxification est de freiner la prise de toxines.
La purification de l'eau par osmose inverse ou la distillation est un bon début pour ralentir notre contamination au fluorure. La distillation est un peu controversée, puisque tous les minéraux sont éliminés. Un supplément minéral comme l’acide fulvique (pas l’acide folique) ou la mélasse sans souffre est recommandée si vous distillez votre eau. Éviter les aliments pulvérisés, cultivés commercialement. Consommer des aliments bios ou cultivés localement est une autre étape importante. Méfiez-vous des aliments transformés tels que les produits instantanés, les jus de raisin et le lait de soja pour les bébés. Ils contiennent tous des concentrations élevées de fluorure de sodium.De même pour les "médicaments" pharmaceutiques. 

En minimisant votre consommation de fluorure de sodium, votre corps peut commencer à éliminer lentement les fluorures de votre système. Le magnésium est un minéral très important qui nous fait défaut. En plus d'être très important dans le métabolisme et la synthèse des éléments nutritifs dans vos cellules, il inhibe également l'absorption de fluorure dans vos cellules! Avec le magnésium, le calcium semble aider à attirer les fluorures loin de vos os et des dents, permettant à votre corps d'éliminer les toxines. Ainsi, au cours des efforts de désintoxication avec le fluorure, il est essentiel que vous incluez une bonne dose supplémentaire de calcium/magnésium qui soit facilement absorbable dans le cadre du protocole.
Ainsi, nous pouvons accélérer la désintoxication du fluorure.

Dans un journal, une personne avait reçu un commentaire indiquant que la source de référence à un article mentionnant que la lumière du soleil était positive pour le détartrage de la glande pinéale était inexacte. Il mentionnait que l’obscurité, et non la lumière, est nécessaire pour stimuler la glande pinéale dans la production de mélatonine, ce qui devrait conduire à la décalcification de la glande. En plus d'être logique, une autre source de recherches indique que la critique était correcte! 


De l’exercice pendant la journée, une alimentation saine, ne pas trop manger, la méditation, etc.… contribuent à la hausse de production de mélatonine par la glande pinéale. Bien que très utile à beaucoup pour trouver un sommeil profond, les suppléments de mélatonine ne sont pas concluant pour aider à décalcifier la glande pinéale.

 Mais il semble logique que cela soit possible. La supplémentation en iode a cliniquement démontrée une augmentation de  l'irrigation urinaire de fluorure de sodium de l'organisme sous forme de fluorure de calcium. Le calcium est ainsi dépouillé de votre corps, alors assurez-vous de prendre du calcium et du magnésium (ortie, prêle, lithothame,…)

La lécithine est recommandée comme traitement d'appoint à l'utilisation de l'iode pour évacuer les fluorures. L'iode est un autre nutriment qui est sous évalué dans la plupart des régimes alimentaires et causant des symptômes d'hypothyroïdie, de léthargie ou de déséquilibres métaboliques. Manger beaucoup de fruits de mer pour l'iode augmente les dangers du mercure. Les aliments et les suppléments d'iode d’algues qui combinent l'iode et l'iodure de potassium sont fortement recommandés et préférés par rapport aux fruits de mer. 

Tamarin
Le Tamarin, originaire de l'Afrique, mais qui a migré vers l'Inde et l'Asie du Sud, est utilisé en médecine dans la « médecine ayurvédique ». La pulpe, l'écorce et les feuilles de l'arbre peuvent être converti en thés et en teintures, et ont également montré leur capacité d'éliminer les fluorures dans l'urine. Le nettoyage du foie est considéré comme efficace pour éliminer les fluorures et d'autres toxines. Il existe deux types de nettoyage du foie, les deux pouvant être effectués facilement à la maison pendant une semaine ou deux...

L'un des protocoles est axé sur le foie lui-même, et l'autre nettoie la vésicule biliaire, qui est reliée directement aux fonctions du foie. Le bore a été étudié  avec un succès marqué pour la désintoxication du fluorure. Il doit être pris avec de l'eau pure en petites quantités. 1/4 de cuillère à café dans un litre d'eau consommé en petites quantités tout au long de la journée a démontré être efficace et sans danger. Environ 1/8 de cuillère à café avec une pincée de sel de mer pur dans un litre consommé en petites quantités par jour a été signalé avoir des résultats spectaculaires.

Mouron des oiseaux
Les saunas secs combinés avec l'exercice libèrent le sodium du fluor stockés dans les tissus adipeux. En résumé, boire de l’eau pure et boire aussi des infusions de « mouron des oiseaux » ou « Morgeline » (Stellaria media)  pour protéger les reins tout en utilisant un supplément hautement absorbable de Cal / Mag. La lécithine est un complément utile à ce protocole de désintoxication du fluorure. On peut aussi utiliser la Vitamine C, mais pas  l'acide ascorbique !!!. Prenez la Vit C autant que vous pouvez le tolérer, avec quelques cuillères à soupe de lécithine par jour…
Ajoutez cela à votre calcium assimilable et aux suppléments de magnésium avec assez d’eau pure, obtenez un bon sommeil et du repos, et la désintoxication devrait se passer relativement bien. Les traitements par chélation sont recommandés principalement pour le transfert de métaux lourds. Bien que les fluorures soient des sels, la variété des déchets synthétique produit, le fluorure de sodium, est livré avec une cargaison de métaux lourds toxiques. Et ces sels pernicieux ont une fâcheuse façon de combiner les métaux plus lourds. Donc, incorporer un quelconque traitement par chélation peut être bénéfique pour l'amélioration de la santé globale tout en appliquant vos remèdes choisis pour la détoxification du fluorure. Ceux-ci incluent l'argile bentonite interne ou externe, l'acide fulvique (encore une fois pas l’acide folique)….

lundi 10 septembre 2012

Le Tabac

(Prahla'd./..Herboriste-Phytologue)


"Il n'est rien d'égal au tabac: c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre " Molière

Je ne pouvais pas trouver meilleure citation pour aborder ce sujet.... Cela nous montre le degré d'influence du tabac dans la société de l'époque de Sieur Molière, et qui prévaut encore aujourd'hui....

Un peux d'histoire?... .. oui, je sais, mais bon là, il en faut un peux!!!

 Christophe Colomb fut un des premiers Européens à voir fumer du Tabac, lorsque, vers la fin du XVe siècle, il aborda dans l'île de Guanahani (San Salvador). Mais depuis  longtemps déjà le tabac, originaire d'Amérique du Nord, était connu et utilisé par les indiens, qui lui attribuaient un caractère sacré et qui l'employaient à des fins magiques ou à l'occasion de cérémonies religieuses. Son usage ne cessa de croître parmi les indigènes . Ce sont eux qui confectionnèrent les premières pipes et , en roulant les feuilles de tabac préalablement séchées, les premiers cigares.
Dès la seconde moitié du XVIe siècle, Francisco Hernandez Goncalo introduisit des graines de tabac en Espagne tandis qu'à la même époque Jean Nicot, ambassadeur de France au Portugal (qui déjà reconnaissait à la plante des vertus thérapeutiques), en faisant parvenir à Catherine de Médicis pour guérir ses maux de tête qui, paraît-il, étaient fréquents et violents.



Aux environs de 1600, la culture du tabac se développa, dès lors que son usage fut mis en honneur à la cour de France, comme du reste dans les autres cours européennes. C'est en hommage à Nicot que le tabac porte le nom scientifique de Nicotiana tabacum

Au XVIIe siècle, l'habitude de fumer la pipe se généralisa dans l'Europe entière au point de devenir une sorte de mode. On prisait également beaucoup, ce qui engendra l'usage des tabatières, dont certaines sont des chefs-d'œuvre d'orfèvrerie. C'est encore à cette

époque que la « chique » devint l'inséparable compagne, surtout des marins. Ces deux derniers usages ont fortement diminué, sinon presque disparu. Dès lors, certains médecins commencèrent à émettre des doutes sur l’innocuité du tabac, employé pour soigner une foule de maux (de la gale à la peste), et la Faculté mit en garde contre son utilisation inconsidérée. En pure perte d'ailleurs, puisque la consommation ne fit que croître jusqu'à nos jours. Les quelques chiffres ci-dessous parlent d'eux-mêmes.

En France, la vente du tabac (sous ses diverses formes) fournit 3 % du total des recettes fiscales. Ce pourcentage atteint 6,5 % en Italie et jusqu'à 12 % en Grande-Bretagne!!!

En France également, la consommation annuelle de cigarettes est de 66 milliards. Elle atteint 125 milliards en Grande-Bretagne et 540 milliards aux États-Unis!!!

Sans insister sur la gêne ou les risques très réels que la fumée du tabac peut faire courir à l'entourage, et indirectement à la nature (les multiples incendies de forêt en fournissent de tristes exemples), nous parlerons surtout de l'action nocive du tabac sur l'organisme. Les nombreuses enquêtes qui se sont succédé depuis plusieurs années déjà, notamment en milieu hospitalier, et qui ont été menées par des spécialistes, ont montré que le rôle néfaste du tabac s'exerçait suivant plusieurs axes essentiels.

L'analyse montre que les feuilles de tabac contiennent, outre une résine, un tanin, des sels minéraux, une essence volatile, des protides et des lipides, plusieurs alcaloïdes, dont le plus important — de loin — et le plus dangereux est la nicotine. Deux exemples donnent une idée de la toxicité de ce poison, un des plus violents qui soient : à l'état pur, une goutte sur les lèvres peut être mortelle; huit gouttes tuent un cheval en quatre minutes Hiiiiii!!!!!!!!!!!!


En se consumant, le tabac dégage un certain nombre de substances. La nicotine, d'abord, dont une grande partie brûle lors de la combustion, mais dont le reste, « distillé », est absorbé par le fumeur (environ 10 %, nettement plus lorsque la fumée est avalée). La nicotine favorise la sécrétion d'adrénaline, laquelle entraîne une contraction vasculaire qui, à la longue, provoque des troubles circulatoires. Il en résulte une augmentation des risques d'artériosclérose, d'infarctus du myocarde et d'élévation du taux de cholestérol.

L'ammoniaque, présente également dans la fumée, peut provoquer des lésions au niveau de la bouche et du pharynx.

Les goudrons, autres produits de la distillation, en se fixant à l'intérieur des voies respiratoires, sont responsables de l'irritation des muqueuses; on note l'apparition de pharyngites, de bronchites pouvant devenir chroniques, d'essoufflement, d'emphysème.
  
L'oxyde de carbone, en gagnant les alvéoles pulmonaires, tend à diminuer la quantité d'oxygène nécessaire à un métabolisme normal. Il s'ensuit une irrigation défectueuse de la région cervicale, et des phénomènes d'intoxication peuvent intervenir : maux de tête, bourdonnements d'oreilles, pertes de mémoire, diminution des facultés intellectuelles, vertiges, parfois même troubles de la sexualité. L'habitude — on pourrait même dire la manie — de fumer finit par être une passion, un besoin qui s'impose impérativement. Le tabac devient une sorte de drogue dont les effets, à la longue, sont désastreux pour l'équilibre physique et même psychique. Existe-t-il un moyen de se désintoxiquer?
 Plusieurs méthodes sont proposées, qu'il est grandement préférable d'utiliser sous contrôle médical, car, surtout pendant les premiers temps de la cure, des phénomènes nerveux sont susceptibles de se manifester, certains individus pouvant même devenir franchement agressifs. Mais, dans tous les cas, il faut à la base une volonté forte et tenace : c'est la condition essentielle du succès de l'entreprise. Viendront s'y ajouter, soigneusement dosés et progressifs, des exercices corporels (respiratoires notamment), un régime alimentaire équilibré, riche en vitamines C. PP, etc., éventuellement des tisanes calmantes (laitue, coquelicot, tilleul), des distractions (lectures, promenades). Et surtout l'absence de contact avec les fumeurs!!!!

Et puis si, un jour ou l'autre, le désir de prendre une cigarette est vraiment trop fort, il est toujours possible de satisfaire son envie en inhalant la fumée de feuilles séchées de bétoine, d'origan, de tussilage... ou d'eucalyptus. Cela, au moins, est sans danger!!!
Tussilage