lundi 7 janvier 2013

Dr Bruno Donatini : traiter enfin les dysbioses intestinales

Article tiré du blog de Christophe EtienneClesdesante.com 

Je vous propose d’aborder de nombreux sujets autour de l’immunologie digestive, suite à ma formation avec le Dr Bruno Donatini. J’en ai beaucoup parlé depuis 6 mois aux nombreuses personnes qui m’appellent et l’article promis prend enfin forme. Il sera complété régulièrement. C’est vraiment très vaste et je propose le plan suivant, constitué de chapitres qui seront publiés au fur et à mesure :
 
  1. - Traiter les dysbioses intestinales 
  2. - Connaitre et traiter la flore pathogène
  3. - Qu'est ce que la prolifération bactérienne intestinale ?
  4. - Le foie gras (stéatose) et la vitamine D
  5. - Recherche d’éventuelles contaminations (germes, bactérie, virus)
  6. - Conseils divers, nutrition, cuisson
  7. Le Dr Bruno Donatini et Mycoceutics
  8. Le fonctionnement de l’immunité
  9. Les bonnes combinaisons alimentaires
  10. - Les champignons et le fascinant pouvoir des mycelia
  11. - Qu’est ce que l’« hydrogen breath test » et le GazDétect ?
  12. Intestin : le 2èmecerveau ?
  13. - L’énigme de l’autisme : la piste bactérienne
  14. - L’entéropsychologie : par le Dr Natacha Campbell-McBride
  15. - L’intestin vu par la Médecine Traditionnelle Chinoise
  16. - Un peu de psychosomatique : l'état de notre immunité nous parle-t-elle aussi de ce que l'on veut éliminer dans notre vie, dans nos sociétés?
 
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C’est important de comprendre comment se passe la digestion. Après avoir compris, on ne « suit » plus de régime, on se rapproche tout simplement de l’alimentation qui nous est la mieux adaptée. Et si  on a bien compris on peut ensuite l’expliquer à ceux qui nous entourent pourquoi « je ne m’alimente plus tout à fait comme avant ». Cela peut éviter d’être stigmatisé, notamment par les membres de sa famille. Et puis grâce à cette démarche, on aborde des branches à priori très différentes de la science mais qui se complètent mutuellement : paléontologie, biologie, physiologie, anatomie, groupes sanguins, nutrition, immunologie, etc…
 
J’ai remarqué que ce sont les chercheurs à la fois audacieux, brillants et rigoureux qui font avancer les choses. Jean Seignalet fut l’un d’eux. Il a expliqué le rôle prépondérant de l’alimentation dans notre système immunitaire. J’ai eu la chance de le rencontrer en conférence à la fac de Bobigny en 2003. Je me souviens entre autres qu’il n’hésitait pas à conseiller la gastronomie japonaise. Dix ans plus tard force est de constater que le nombre de restaurants japonais a explosé… tant mieux ! mais il y a mieux à faire : comprendre pourquoi on se sent bien après un repas japonais…
Précisons qu’il lui manquait quelques données, découvertes récemment, et qui explique probablement en partie la maladie qui l’a malheureusement emporté prématurément.
Le professeur Henri Joyeux, qui l’a bien connu, aborde parfois ce sujet en coulisse : Jean Seignalet aurait visiblement "surstimulé" durant de nombreuses années son pancréas.. : (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BtyyYL6KMwA#!

Aujourd’hui la recherche continue et s’intéresse tout particulièrement à notre flore intestinale (microbiote) et son rôle dans les « maladies émergentes » et la dégradation des systèmes immunitaire et neurologique d’un nombre croissant de nos concitoyens. Présenter de façon simple les grandes notions d’immunologie est une gageure. Mais c’est un défi que je me suis tout de même donné. Grâce à un autre chercheur audacieux : le Dr Bruno Donatini.
C’est via Marion Kaplan que je le connais. Comme la plupart des gens puisque cette bio-nutritionniste très médiatique le met régulièrement en avant depuis quelques années : elle explique que c'est lui qui a réussi à trouver définitivement la solution aux problèmes digestifs qu'elle avait depuis sa jeunesse.  
 
J’ai rencontré le Dr Bruno Donatini en mai 2012 lors d’une formation destinée aux médecins et naturopathes, sur l’immunité et la mycothérapie. Pour en savoir plus sur le Dr Donatini et Mycoceutics : cf notre prochain article.

 
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Traiter la dysbiose intestinale 
 
Connaitre et traiter la flore pathogène. Les désordres du système digestif sont légions parmi nos contemporains, et leur nombre semble croître inexorablement. Le point de mire est l’état de l’intestin, sujet que j’ai déjà abordé sur ce blog : notamment la porosité, ou hyperperméabilité intestinale, liée aux intolérances et allergies alimentaires. Les médecins naturothérapeutes et les naturopathes s’y intéressent de près. 
  
Point de mire ? oui puisque tout aliment que nous absorbons s’y retrouve, et va servir à faire « tourner la machine » : procurer à nos cellules les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner. Comme avec n’importe quelle machine, avec un mauvais carburant, l’usage en est aléatoire.
 
Fermentations. Une flore pathogène, c’est une flore qui fermente là où elle ne devrait pas fermenter : c'est la "prolifération bactérienne intestinale". Ce sont des populations bactériennes propres au colon qui remontent dans le grêle. Elles n’ont rien à faire et s’y trouvent à cause de notre mode de vie déséquilibrée et plus particulièrement notre alimentation dénaturée et déséquilibrée.
 
La majorité des dysfonctionnements intestinaux ne peuvent être résolus tant que les bactéries qui fermentent ne sont pas nettoyées. Tant qu’on fermente, on s’auto-intoxique avec les composés secrétés par ces bactéries : des composés aux noms aussi évocateurs que putrécine ou cadavérine… ce qui vous fait généralement vite comprendre l’urgence de traiter ça..
 
Il existe trois principaux types de fermentations :
- à l’hydrogène (la moins dangereuse) : correspond à ce que je nommais auparavant "la flore de fermentation", propice au candidoses 
- au méthane : correspond à la "flore de putréfaction", plus dangereux
- à l’hydrogène sulfureux. Les bactéries qui fermentent à l’hydrogène concurrencent celles qui fermentent au méthane (elles sont « opportunistes », la nature à horreur du vide on le sait bien..), ainsi le traitement consiste souvent à nettoyer les deux types de bactéries simultanément.

Mieux comprendre la prolifération bactérienne : cf notre prochain article

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 Détection.

 Pour savoir si vous fermentez à l’hydrogène ou au méthane, on utilise un appareil capable de mesurer de façon extrêmement fine les gaz pulmonaires : c'est le « test à l’hydrogène expiré » (donc  plus besoin de passer par le laboratoire Zamaria).
Le Dr Donatini utilise un appareil non médical mais doté des mêmes performances techniques, si ce n'est plus le MX6 de la société GazDétect 
 
detecteur-gaz
 
Il s’agit d’une petite révolution dans le monde de la gastro-entérologie, qui fait son apparition en France depuis quelques années. Un article paru le 17/10/2012 dans Le quotidien du médecin, évoque le test de l’hydrogène expiré dans le diagnostique de la maldigestion du lactose.
 
Pour réaliser ce test : il se passe en deux temps : on souflle une première fois (être à jeun d'au moins 12 h), on absorbe du lactulose (glucose non digestible transformé en gaz qui rejoint les poumons via la circulation sanguine), puis on souffle à nouveau 1 heure et demi après. Il faut par conséquent prendre ses dispositions car la consultation dure ainsi environ 2 heures (c'est au thérapeute de s'organiser ou de proposer une occupation durant l'heure et demi...).
Hydrogen breath test : une recherche sur la toile montre que c’est un test maintenant très utilisé par les gastro-entérologues dans les pays anglo-saxons. Voir notre prochain article sur cette technique.
 
En fonction du niveau de fermentation, le Dr Donatini va en déduire de nombreux et sérieux indices sur l’état du système immunitaire, de la paroi intestinale, du foie, la probable présence de bactéries ou virus, etc...
En fonction du niveau de fermentation, il va adapter le traitement avec les compléments alimentaires du laboratoire Mycoceutics.
 
Bien entendu, l’ensemble des symptômes évoqués par le patient/client sont pris en compte et déterminent le traitement proposé. Cependant, pour illustrer cette approche dont devraient tenir compte l’ensembles des acteurs de santé, je vous propose ici le traitement couramment donné afin de contribuer à rétablir une bonne immunité.
 
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Traitement. 

 Il est proposé des compléments alimentaires contenant ces huiles essentielles, associées au mycellium de Laetiporus sulphureus, un champignon médicinal, et à des polyphénols (seconde écorce de saule, bouleau ou tremble). Remarque : le mycellium permet aux huiles essentielles de n’être actives qu’au niveau du colon : on évite ainsi toute agressivité gastrique ou hépato-toxicité des huiles essentielles.
 
Les huiles essentielles utilisées :
- thym + menthe pour l’hydrogène
- origan + cannelle pour le méthane
(une toute petite quantité de clou de girofle est également présente dans les deux préparations)
 
L’hydrogène sulfureux, plus rarement détecté, dénote une immunité beaucoup plus affaiblie. 
 
Foie et vitamine D. Une forte fermentation produit des graisses qui vont se déposer sur le foie : on parle de « foie gras » ou stéatose. C’est plus sérieux que ce qu’on pense car ça va entraver le bon fonctionnement du foie et ça va  notamment empêcher le foie d’absorber correctement la vitamine D (vitamine liposoluble). Or on sait aujourd’hui le rôle fondamental de la vitamine D dans la quasi-totalité des paramètres de santé, et notamment dans l’immunité. Ainsi une forte fermentation associée à un faible statut en vitamine D est la porte ouverte à un affaiblissement de l’immunité. Notons au passage que se débarrasser de cette graisse du foie est un pré-requis pour escompter perdre du poids.
 
Rappel : une immunité faible est la condition du développement d’un nombre important de pathologies chroniques, dont certaines considérées comme incurables : allergies, maladies auto-immunes, diabète, infections à répétition, cancers, etc…      
 
Ainsi la stratégie du Dr Donatini est de stopper l’affaiblissement immunitaire, puis de l’inverser en favorisant la voie des TH1 (cf notre prochain article sur le fonctionnement de l’immunité).
 

Contaminations

La recherche de la présence plus ou moins « silencieuse » de certaines bactéries ou virus,  est très présent dans la stratégie : Helicobacter pylori (kit : à faire soi-même avec un fragment de selle),  EBV (Epstein-Barr virus) très sournois, et HPV (Human papillomavirus) : ils se détectent par la technique de laboratoire PCR (polymérase chain reaction) en prélevant un peu de salive.   
 
boites mycoceutics
 
Récapitulatif du protocole de base 
   
- Normaflore TM (thym-menthe)  : 1 gélule le midi contre les fermentations à hydrogène

- Normaflore OC (origan-cannelle) : 1 gélule le soir : contre les fermentations à méthane ; (remarque 1 : contribue aussi à déparasiter ; remarque 2 : peut remplacer la prise de flagyl) ; il sera aussi conseillé d'éviter la consommation de viandes rouges.
 
- En cas de contamination (ou soupçon) ou d’infections à répétition, on prendra Ganocor, très actif pour activer la voie des TH1 : 2 gélules / jour minimum ; Ganocor est une association des 2 plus puissants immunostimulants de la mycothérapie : Ganoderma lucidum et Coriolus versicolor.
 
- En cas de foie gras (stéatose) ou blocage du foie, rajouter HépatoMyc (en cas de forte stéatose, utiliser Ursolvan). Hepatomyc allie Laetiporus à un complexe de plantes à tropisme hépatique : Chrysantellum americanum, Epine-vinette, Chardon Marie, Boldo)  
 
- Si pas déjà fait : supplémentation en vitamine D3 : par exemple Zyma-D, une ampoule de 200 000 UI toutes les 3 semaines, demandez à votre médecin de vous la prescrire si votre pharmacien vous demande une ordonnance.   
 
- Si on soupçonne une faiblesse digestive (souvent accompagné de maigreur ou de fatigue), il est courant de constater une insuffisance d’enzymes pancréatiques, ce qui induit une « malabsorption technique ». La dégradation des hydrates de carbone nécessite une quantité suffisante d’enzymes. 
 
C'est la base pour retrouver, sur une période allant de 3 à 6 mois, un meilleur fonctionnement intestinal.
 
Nous aurons bientôt la liste des thérapeutes formés par le Dr Bruno Donatini : http://shop.mycoceutix.com/fr/content/42-8-oct-2012-160-medecins-et-therapeutes-formes-a-la-mycotherapie ; j’espère avoir cette liste dans quelques temps puisque je me propose de prêter, dans la mesure du possible, main forte à son action.
 
 
Conseils divers, nutrition, cuisson
  
Présence de métaux lourds. S’il y a un soupçon d’intoxication aux métaux lourds (nombreux amalgames dentaires) : le Dr Donatini n’en fait pas une priorité, et tendra à demander un examen fiable. Il considère que ce sont uniquement les métaux lourds présents dans le système digestif qu’on devra éventuellement chercher à chélater.
Personnellement je m’intéresse à un nouvel appareil capable d’analyser les taux de métaux et oligo-éléments dans notre organisme : l’Oligoscan. J’en parlerai dès que j’en saurai plus. 
  
Ostéopathie. Le Dr Donatini est aussi ostéopathe. Plusieurs de mes connaissances sont passées entre ses mains et ont compris pourquoi : lorsqu’un organe est bloqué depuis longtemps, il faut pouvoir le mobiliser, l'aider à se drainer et à refonctionner correctement…
Ainsi en fonction des symptômes, il sera conseillé de consulter ou non en ostéopathie / éthiopathie.
 
Probiotiques. Le Dr Donatini ne considère pas les probiotiques comme une bonne solution aux dysbioses sur le long terme. Il faut savoir qu’une bactérie digestive mute toute les vingt minutes. C'est dire combien leur action est éphémère. En fait il n’est pas très judicieux d’apporter de nouvelles bactéries, souvent on en a déjà trop. Il convient plutôt de nettoyer les populations qui pullulent. On constate des résultats plus rapides et profonds. De plus les ferments apportés ne sont pas issus de souches humaines et sont souvent, comme l’explique bien le laboratoire Parinat, que faiblement utiles. Le Dr Donatini précise que, récemment, les chercheurs travaillant sur les probiotiques en immunologie peinent à démontrer leur réelle pertinence.
Précisons que le protocole qu’il propose doit impérativement être accompagné d’une réforme de l'alimentation. Sans cela, on sera bien en peine d’obtenir des résultats probants. En fait tout dépend de l’état de votre système immunitaire.
D'autre part j'ai rencontré plusieurs praticienne en irrigation du colon qui confirment constater une flore déplorable chez des personnes qui prennent beaucoup de probiotiques.
 
Enfin il ne fauit pas oublier que les probiotiques font prendre du poids.  
 
L-Glutamine. Dans les cas de porosité, on conseille souvent cet acide aminé, capable de nourrir les entérocytes affaiblis. Là encore le Dr. Donatini n’est pas tout à fait d’accord. Il explique que la L-Glutamine va effectivement contribuer à épaissir la paroi intestinale, mais sans pour autant diminuer de façon significative la porosité. Tant que la prolifération bactérienne n'est pas traitée, l'intégrité de la paroi sera atteinte en permanence. En cas de cas de forte porosité, on pourra recourir à une cure d’Hericium erinaceus ou de Phellinus linteus.  
 
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Conseils nutritionnels 
 
 1) Arrêter tout laitage et fromage ; on peut se permettre en revanche des yaourts au soja (occasionnellement) ; en cas « d’obligation sociale » privilégiez le fromage de chèvre artisanal ; A éviter complètement : le lait UHT ; cf entre autre le livre de Thierry Souccar : Lait, mensonges et propagande.
 Aliments riches en calcium : persil, wakamé, sésame, amandes, figue séche, cacao cru, jaune d’œuf, épinards et autres légumes verts ; Rappel : ce qui permet au calcium d’être fixé : magnésium et vitamine D 
 
2) Gluten : si vous avez remarqué une sensibilité, privilégiez le petit épeautre et les céréales sans gluten : sarrasin, quinoa, millet, maïs, riz.
 
3) Blanchir 2 mn les légumes qui fermentent : passer à l’eau légèrement bouillante : choux, aubergines, oignons, carottes, navets : jeter l’eau puis finir la cuisson comme vous avez l’habitude.
 
4) Eviter tout dessert (tout aliment sucré ou fruit) en fin de repas, reporter à 17h, loin du repas.
 
5) Protéines carnées : privilégiez volailles (toutes), poissons et crustacées, œufs. Eviter les mammifères, on y reviendra pour expliquer pourquoi. 
 
6) Ne pas abuser des légumineuses (riches en fructose), privilégiez les lentilles corail.
 
7) Alimentation variée : c’est un des principes d’éducation de notre système digestif ! tout porte à croire que nous ne sommes pas fait pour consommer toujours les mêmes aliments : les tests des intolérances alimentaires pointent systématiquement les aliments que l’on consomme très régulièrement ! même entre le déjeuner et le dîner, ne consommez pas les mêmes plats..   
 
Conseils supplémentaires de ma part :
 
 1) Privilégiez, quand c’est possible, les bonnes combinaisons alimentaires (pas les mêmes familles d’enzymes) : protéine + légume ou féculent + légumes (donc éviter le "féculent + protéine" quand c'est possible) ; éviter féculent + acides (fruits, citron, etc…).
 
2) Une crudité en entrée c’est très bien
 
3) Privilégiez le « semi-complet » et le bio : pâtes, farines, riz : cela fatigue moins le pancréas (insuline)
 
4) Privilégiez les légumes verts et variés
 
5) concernant les laitages et fromages, si décriés, je tiens à apporter un bémol de bon sens, car pour moi c'est aussi un problème qualitatif.
Il y a un monde entre un fromage industriel au lait de vache et un petit fromage frais, artisanal, de chèvre ou de brebis... idem avec un beurre artisanal au lait cru.
C'est un sujet si vaste (qualité du lait, sa transformation, intolérance au lactose et absence de lactase, allergie à la caséine, mauvaises graisses, etc...) que ça fera l'objet d'un article entier. 
 
5) Conseil pour perdre du poids : consommer, au petit déjeuner : protéine carnée + crudité, en alternance par exemple avec pain (si possible sans gluten) + purée d’amande (ou Miam-Ô-fruit pour ceux qui connaissent) ; Soir : évitez viande ou œufs, longs à digérer et préjudiciables à la qualité du sommeil.
Concernant les protéines carnées le matin : c'est en raison du pic de cortisol et d'insuline du matin ; voir l'ouvrage sur la chrononutrition Time Nutrition, de Jean-René Mestre et du professeur Jean-Robert Rapin.
 
6) Eviter les frustrations ! 1 à 2 fois par semaine, « lâchez-vous » et faites vous plaisir ! si votre système immunitaire vous le permet bien-sûr
 
7) De même il a été remarqué que, chaque semaine ou toutes les deux semaines, un jour de jeûne, de mono-diète ou de jus de légume est très bénéfique, voir indispensable (repos des organes de digestion et épuration)
 
8) Cuisson : la cuisson à la vapeur douce semble très bénéfique ; voir les livres de Christine Bouguet-Joyeux (Cent nouvelles recettes, tout à la vapeur douce) et de Marion Kaplan (100 recettes de cuisin traditionnelle à la vapeur).
Alimentation vivante, ou crue : force est de constater que la vapeur douce est une solution dans de nombreux cas, en particulier chez toutes les personnes qui essaient de consommer plus de cru, ou que du cru et qui constatent une irritation de l'intestin, même sur le long terme. Il leur est généralement conseillé de persévéver, mais ceci est possible si notre intestin est en parfaite forme, n'a aucune lésion, n'a subi aucun épisode infectieux...   
 
9) N’hésitez pas à me questionner sur le régime que vous suivez. Un excellent livre qui permet de faire le point : La meilleure façon de manger, sous la dir. d’Angélique Houlbert, éd. Marabout, (basé sur la science).
 
10) Végétarisme : les oeufs apporttent une foule d'acides aminés, un tel régime ne me dérange pas, surtout s'il y a consommation de poisson de temps en temps. Mais attention à l'abus de légumineuses, ce sont des aliments qui fermentent facilement...
En revanche pour les personnes végétaliennes il me parait indispensable de se supplémenter pour ne pas manquer d'acides aminés : notamment en spiruline ou autre microalgue. Il y a aussi les algues marine, le wakamé frais c'est un vrai délice (mais attention à un éventuel surdosage en iode), les champignons, les graines germées, le pollen frais.

11) On ne parlera jamais assez de l'importance d'une activité physique régulière. Les sports recommandés sont entre autres : vélo, marche et course à pied. On y reviendra dans un article sur l'hygiène de vie et le modèle Paléo. 
 
12) Le sucre blanc, comme la plupart du monde le sait maintenant est à éviter complètement. C'est une habitude à prendre. En fait, les fringales sont liées à notre émotionnel et notre équilibre hormonal c'est vrai, mais elles sont aussi directemnt liées à notre flore. Ce sont nos bactéries, habituées au sucre, aux laitages et fromage, à l'alcool, qui en réclament ! C'est pour ça que le sevrage est difficile. Si vous perceverez vos bactéries addictes au sucre, laitages, alcool fort vont peu à peu disparaître. Je peux vous assurer que cela disparaît et qu'après un certain temps vous vous demanderez encore comment vous ne pouviez pas vous passer de telle ou telle addiction. C'est un cercle vicieux qui se casse car en améliorant la flore (ou plutôt en éliminant la flore pathogène) on améliore la production de sérotonine, essentiellement produite dans l'intestin. On agit ainsi de façon directe sur notre humeur. 

Article d'origine (clesdesante.com)
 

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