Article tiré du blog de Christophe Etienne: Clesdesante.com
Je
vous propose d’aborder de nombreux sujets autour de l’immunologie
digestive,
suite à ma formation avec le Dr Bruno Donatini. J’en ai beaucoup
parlé depuis 6 mois aux nombreuses personnes qui m’appellent et
l’article promis prend enfin forme. Il sera complété
régulièrement. C’est vraiment très vaste et je propose le plan suivant, constitué de chapitres qui seront publiés au fur et à
mesure :
- - Traiter les dysbioses intestinales
- - Connaitre et traiter la flore pathogène
- - Qu'est ce que la prolifération bactérienne intestinale ?
- - Le foie gras (stéatose) et la vitamine D
- - Recherche d’éventuelles contaminations (germes, bactérie, virus)
- - Conseils divers, nutrition, cuisson
- - Le Dr Bruno Donatini et Mycoceutics
- - Le fonctionnement de l’immunité
- - Les bonnes combinaisons alimentaires
- - Les champignons et le fascinant pouvoir des mycelia
- - Qu’est ce que l’« hydrogen breath test » et le GazDétect ?
- - Intestin : le 2èmecerveau ?
- - L’énigme de l’autisme : la piste bactérienne
- - L’entéropsychologie : par le Dr Natacha Campbell-McBride
- - L’intestin vu par la Médecine Traditionnelle Chinoise
- - Un peu de psychosomatique : l'état de notre immunité nous parle-t-elle aussi de ce que l'on veut éliminer dans notre vie, dans nos sociétés?

C’est
important de comprendre comment se passe la digestion. Après avoir
compris, on
ne « suit » plus de régime, on se rapproche tout simplement de
l’alimentation qui nous est la mieux adaptée. Et si on a bien compris
on peut ensuite l’expliquer à
ceux qui nous entourent pourquoi « je ne m’alimente plus tout à fait
comme avant ». Cela peut éviter d’être stigmatisé, notamment par les
membres de sa famille. Et puis grâce à cette
démarche, on aborde des branches à priori très différentes de la
science mais qui se complètent mutuellement : paléontologie, biologie,
physiologie, anatomie, groupes sanguins, nutrition,
immunologie, etc…
J’ai remarqué
que ce sont les chercheurs à la fois audacieux, brillants et rigoureux
qui font avancer
les choses. Jean Seignalet fut l’un d’eux. Il a expliqué le rôle
prépondérant de l’alimentation dans notre système immunitaire. J’ai eu
la chance de le rencontrer en conférence à la fac de
Bobigny en 2003. Je me souviens entre autres qu’il n’hésitait pas à
conseiller la gastronomie japonaise. Dix ans plus tard force est de
constater que le nombre de restaurants japonais a explosé…
tant mieux ! mais il y a mieux à faire : comprendre pourquoi on se
sent bien après un repas japonais…
Précisons qu’il lui manquait quelques données, découvertes récemment, et qui explique probablement en
partie la maladie qui l’a malheureusement emporté prématurément.
Le professeur Henri Joyeux, qui l’a bien connu, aborde parfois ce sujet en coulisse : Jean Seignalet
aurait visiblement "surstimulé" durant de nombreuses années son pancréas.. : (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BtyyYL6KMwA#! )
Aujourd’hui
la recherche continue et s’intéresse tout particulièrement à notre flore
intestinale
(microbiote) et son rôle dans les « maladies émergentes » et la
dégradation des systèmes immunitaire et neurologique d’un nombre
croissant de nos concitoyens. Présenter de façon simple
les grandes notions d’immunologie est une gageure. Mais c’est un
défi que je me suis tout de même donné. Grâce à un autre chercheur
audacieux : le Dr Bruno Donatini.
C’est via
Marion Kaplan que je le connais. Comme la plupart des gens puisque cette
bio-nutritionniste
très médiatique le met régulièrement en avant depuis quelques années
: elle explique que c'est lui qui a réussi à trouver définitivement la
solution aux problèmes digestifs qu'elle avait depuis
sa jeunesse.
J’ai
rencontré le Dr Bruno Donatini en mai 2012 lors d’une formation destinée
aux médecins et
naturopathes, sur l’immunité et la mycothérapie. Pour en savoir plus
sur le Dr Donatini et Mycoceutics : cf notre prochain article.

Traiter la dysbiose
intestinale
Connaitre et traiter la flore pathogène. Les
désordres du système digestif sont légions parmi nos contemporains, et
leur nombre semble croître inexorablement. Le point de mire est l’état
de l’intestin, sujet que
j’ai déjà abordé sur ce blog : notamment la porosité, ou
hyperperméabilité intestinale, liée aux intolérances et allergies
alimentaires. Les médecins naturothérapeutes et les naturopathes
s’y intéressent de près.
Point de mire ? oui puisque
tout aliment que nous absorbons s’y retrouve, et va servir à faire
« tourner la
machine » : procurer à nos cellules les nutriments dont elles ont
besoin pour fonctionner. Comme avec n’importe quelle machine, avec un
mauvais carburant, l’usage en est
aléatoire.
Fermentations. Une flore pathogène, c’est une flore qui fermente
là où elle ne devrait
pas fermenter : c'est la "prolifération bactérienne intestinale". Ce
sont des populations bactériennes propres au colon qui remontent dans
le grêle. Elles n’ont rien à faire et s’y trouvent à
cause de notre mode de vie déséquilibrée et plus particulièrement
notre alimentation dénaturée et déséquilibrée.
La majorité des
dysfonctionnements intestinaux ne peuvent être résolus tant que les
bactéries qui fermentent ne sont pas
nettoyées. Tant qu’on fermente, on s’auto-intoxique avec les
composés secrétés par ces bactéries : des composés aux noms aussi
évocateurs que putrécine ou cadavérine… ce qui vous fait
généralement vite comprendre l’urgence de traiter ça..
Il existe trois principaux types de fermentations :
- à l’hydrogène (la moins dangereuse) : correspond à ce que je nommais auparavant "la flore de fermentation", propice au
candidoses
- au méthane : correspond à la "flore de putréfaction", plus dangereux
- à l’hydrogène sulfureux.
Les bactéries qui fermentent à l’hydrogène concurrencent celles qui
fermentent au méthane
(elles sont « opportunistes », la nature à horreur du vide on le
sait bien..), ainsi le traitement consiste souvent à nettoyer les deux
types de bactéries simultanément.
Mieux comprendre la prolifération bactérienne : cf notre prochain article.

Détection.
Pour savoir si vous fermentez à l’hydrogène ou au méthane, on utilise un
appareil capable de mesurer de façon extrêmement fine les gaz pulmonaires : c'est le
« test à l’hydrogène expiré » (donc plus besoin de passer par le laboratoire Zamaria).
Le Dr Donatini utilise un appareil non médical mais doté des mêmes performances techniques, si ce
n'est plus : le MX6 de
la société GazDétect
(http://www.gazdetect.com/pdf/industrie/location_detecteur_gaz/location_detecteur_gaz_mx6-cov.pdf ).

Il s’agit d’une petite révolution dans le monde de la gastro-entérologie, qui fait son apparition en France depuis
quelques années. Un article paru le 17/10/2012 dans Le quotidien du médecin, évoque le test de l’hydrogène expiré dans le diagnostique de la maldigestion du lactose.
Pour réaliser ce test : il
se passe en deux temps : on souflle une première fois (être à jeun d'au
moins 12 h), on
absorbe du lactulose (glucose non digestible transformé en gaz qui
rejoint les poumons via la circulation sanguine), puis on souffle à
nouveau 1 heure et demi après. Il faut par conséquent
prendre ses dispositions car la consultation dure ainsi environ 2
heures (c'est au thérapeute de s'organiser ou de proposer une occupation
durant l'heure et demi...).
Hydrogen breath test : une recherche sur
la toile montre que c’est un test maintenant très utilisé par les gastro-entérologues dans les pays
anglo-saxons. Voir notre prochain article sur cette technique.
En fonction du niveau de fermentation, le Dr Donatini va en déduire de nombreux et sérieux indices sur l’état du système
immunitaire, de la paroi intestinale, du foie, la probable présence de bactéries ou virus, etc...
En fonction du niveau de fermentation, il va adapter le traitement avec les compléments alimentaires du laboratoire
Mycoceutics.
Bien entendu, l’ensemble
des symptômes évoqués par le patient/client sont pris en compte et
déterminent le traitement
proposé. Cependant, pour illustrer cette approche dont devraient
tenir compte l’ensembles des acteurs de santé, je vous propose ici le
traitement couramment donné afin de contribuer à rétablir
une bonne immunité.

Traitement.
Il est proposé des compléments alimentaires contenant ces huiles essentielles, associées au
mycellium de Laetiporus sulphureus, un champignon
médicinal, et à des polyphénols (seconde écorce de saule, bouleau ou
tremble). Remarque : le mycellium permet aux huiles
essentielles de n’être actives qu’au niveau du colon : on évite
ainsi toute agressivité gastrique ou hépato-toxicité des huiles
essentielles.
Les huiles essentielles utilisées :
- thym + menthe pour l’hydrogène
- origan + cannelle pour le méthane
(une toute petite quantité de clou de girofle est également présente dans les deux préparations)
L’hydrogène sulfureux, plus rarement détecté, dénote une immunité beaucoup plus affaiblie.
Foie et vitamine D.
Une forte fermentation produit des graisses qui vont se déposer sur le
foie :
on parle de « foie gras » ou stéatose. C’est plus sérieux que ce
qu’on pense car ça va entraver le bon fonctionnement du foie et ça va
notamment empêcher le foie d’absorber
correctement la vitamine D (vitamine liposoluble). Or on sait
aujourd’hui le rôle fondamental de la vitamine D dans la quasi-totalité
des paramètres de santé, et notamment dans l’immunité. Ainsi
une forte fermentation associée à un faible statut en vitamine D est
la porte ouverte à un affaiblissement de l’immunité. Notons au passage
que se débarrasser de cette graisse du foie est un
pré-requis pour escompter perdre du poids.
Rappel : une immunité
faible est la condition du développement d’un nombre important de
pathologies chroniques, dont
certaines considérées comme incurables : allergies, maladies
auto-immunes, diabète, infections à répétition, cancers, etc…
Ainsi la stratégie du Dr Donatini est de stopper l’affaiblissement immunitaire, puis de l’inverser en favorisant la voie
des TH1 (cf notre prochain article sur le fonctionnement de l’immunité).
Contaminations.
La recherche de la présence plus ou moins « silencieuse » de certaines
bactéries ou virus, est très présent dans la stratégie :
Helicobacter pylori (kit : à faire soi-même avec un fragment de selle),
EBV (Epstein-Barr virus) très sournois, et
HPV (Human papillomavirus) : ils se détectent par la technique de
laboratoire PCR (polymérase chain reaction) en prélevant un peu de
salive.

Récapitulatif du protocole de base
- Normaflore TM (thym-menthe) : 1 gélule le midi contre les fermentations à hydrogène
- Normaflore
OC (origan-cannelle) : 1 gélule le soir : contre les fermentations à
méthane ;
(remarque 1 : contribue aussi à déparasiter ; remarque 2 : peut
remplacer la prise de flagyl) ; il sera aussi conseillé d'éviter la
consommation de viandes rouges.
- En cas de
contamination (ou soupçon) ou d’infections à répétition, on prendra
Ganocor, très actif
pour activer la voie des TH1 : 2 gélules / jour minimum ; Ganocor
est une association des 2 plus puissants immunostimulants de la
mycothérapie : Ganoderma lucidum et Coriolus
versicolor.
- En cas de
foie gras (stéatose) ou blocage du foie, rajouter HépatoMyc (en cas de
forte stéatose,
utiliser Ursolvan). Hepatomyc allie Laetiporus à un complexe de
plantes à tropisme hépatique : Chrysantellum americanum, Epine-vinette,
Chardon Marie, Boldo)
- Si pas déjà
fait : supplémentation en vitamine D3 : par exemple Zyma-D, une ampoule
de
200 000 UI toutes les 3 semaines, demandez à votre médecin de vous
la prescrire si votre pharmacien vous demande une ordonnance.
- Si on
soupçonne une faiblesse digestive (souvent accompagné de maigreur ou de
fatigue), il est
courant de constater une insuffisance d’enzymes pancréatiques, ce
qui induit une « malabsorption technique ». La dégradation des hydrates
de carbone nécessite une quantité suffisante
d’enzymes.
C'est la base pour retrouver, sur une période allant de 3 à 6 mois, un meilleur fonctionnement intestinal.
Nous aurons bientôt la liste des thérapeutes formés par le Dr Bruno Donatini : http://shop.mycoceutix.com/fr/content/42-8-oct-2012-160-medecins-et-therapeutes-formes-a-la-mycotherapie
; j’espère avoir cette liste dans quelques temps puisque je me
propose de prêter, dans la mesure du possible, main forte à son action.
Conseils divers, nutrition, cuisson
Présence de métaux lourds.
S’il y a un soupçon d’intoxication aux métaux lourds (nombreux
amalgames
dentaires) : le Dr Donatini n’en fait pas une priorité, et tendra à
demander un examen fiable. Il considère que ce sont uniquement les
métaux lourds présents dans le système digestif qu’on
devra éventuellement chercher à chélater.
Personnellement je m’intéresse à un nouvel appareil capable d’analyser les taux de métaux et oligo-éléments dans notre
organisme : l’Oligoscan. J’en parlerai dès que j’en saurai plus.
Ostéopathie.
Le Dr Donatini est
aussi ostéopathe. Plusieurs de mes connaissances sont passées entre
ses mains et ont compris pourquoi : lorsqu’un organe est bloqué depuis
longtemps, il faut pouvoir le mobiliser, l'aider à
se drainer et à refonctionner correctement…
Ainsi en fonction des symptômes, il sera conseillé de consulter ou non en ostéopathie / éthiopathie.
Probiotiques.
Le Dr Donatini ne considère pas les probiotiques comme une bonne
solution aux
dysbioses sur le long terme. Il faut savoir qu’une bactérie
digestive mute toute les vingt minutes. C'est dire combien leur action
est éphémère. En fait il n’est pas très judicieux d’apporter de
nouvelles bactéries, souvent on en a déjà trop. Il convient plutôt
de nettoyer les populations qui pullulent. On constate des résultats
plus rapides et profonds. De plus les ferments apportés ne
sont pas issus de souches humaines et sont souvent, comme l’explique
bien le laboratoire Parinat, que faiblement utiles. Le Dr Donatini
précise que, récemment, les chercheurs travaillant sur les
probiotiques en immunologie peinent à démontrer leur réelle
pertinence.
Précisons que le protocole qu’il propose doit impérativement être accompagné d’une réforme de l'alimentation. Sans cela,
on sera bien en peine d’obtenir des résultats probants. En fait tout dépend de l’état de votre système immunitaire.
D'autre part j'ai rencontré plusieurs praticienne en irrigation du colon qui confirment constater une flore déplorable
chez des personnes qui prennent beaucoup de probiotiques.
Enfin il ne fauit pas oublier que les probiotiques font prendre du poids.
L-Glutamine.
Dans les cas de porosité, on conseille souvent cet acide aminé, capable
de nourrir les
entérocytes affaiblis. Là encore le Dr. Donatini n’est pas tout à
fait d’accord. Il explique que la L-Glutamine va effectivement
contribuer à épaissir la paroi intestinale, mais sans pour autant
diminuer de façon significative la porosité. Tant que la
prolifération bactérienne n'est pas traitée, l'intégrité de la paroi
sera atteinte en permanence. En cas de cas de forte porosité, on
pourra recourir à une cure d’Hericium erinaceus ou de Phellinus
linteus.

Conseils nutritionnels
1) Arrêter
tout laitage et fromage ; on peut se permettre en revanche des yaourts
au
soja (occasionnellement) ; en cas « d’obligation sociale »
privilégiez le fromage de chèvre artisanal ; A éviter complètement : le
lait UHT ; cf entre autre le livre
de Thierry Souccar : Lait, mensonges et propagande.
Aliments riches en calcium : persil, wakamé, sésame, amandes, figue séche, cacao cru, jaune d’œuf,
épinards et autres légumes verts ; Rappel : ce qui permet au calcium d’être fixé : magnésium et vitamine D
2) Gluten : si vous avez remarqué une sensibilité, privilégiez le petit épeautre et les céréales
sans gluten : sarrasin, quinoa, millet, maïs, riz.
3) Blanchir 2 mn les légumes qui fermentent : passer à l’eau légèrement bouillante : choux,
aubergines, oignons, carottes, navets : jeter l’eau puis finir la cuisson comme vous avez l’habitude.
4) Eviter tout dessert (tout aliment sucré ou fruit) en fin de repas, reporter à 17h, loin du
repas.
5) Protéines carnées : privilégiez volailles (toutes), poissons et crustacées, œufs. Eviter les
mammifères, on y reviendra pour expliquer pourquoi.
6) Ne pas abuser des légumineuses (riches en fructose), privilégiez les lentilles corail.
7)
Alimentation variée : c’est un des principes d’éducation de notre
système digestif ! tout porte à
croire que nous ne sommes pas fait pour consommer toujours les mêmes
aliments : les tests des intolérances alimentaires pointent
systématiquement les aliments que l’on consomme très régulièrement
! même entre le déjeuner et le dîner, ne consommez pas les mêmes
plats..
Conseils supplémentaires de ma part :
1)
Privilégiez, quand c’est possible, les bonnes combinaisons
alimentaires (pas les mêmes familles d’enzymes) : protéine + légume ou
féculent + légumes (donc éviter le "féculent + protéine"
quand c'est possible) ; éviter féculent + acides (fruits, citron,
etc…).
2) Une crudité en entrée c’est très bien
3) Privilégiez le « semi-complet » et le bio : pâtes, farines, riz : cela fatigue
moins le pancréas (insuline)
4) Privilégiez les légumes verts et variés
5) concernant les laitages et fromages, si décriés, je tiens à apporter un bémol de bon sens, car
pour moi c'est aussi un problème qualitatif.
Il y a un monde entre un fromage industriel au lait de vache et un petit fromage frais,
artisanal, de chèvre ou de brebis... idem avec un beurre artisanal au lait cru.
C'est un sujet si vaste (qualité du lait, sa transformation, intolérance au lactose et absence de
lactase, allergie à la caséine, mauvaises graisses, etc...) que ça fera l'objet d'un article entier.
5) Conseil
pour perdre du poids : consommer, au petit déjeuner : protéine carnée +
crudité, en alternance
par exemple avec pain (si possible sans gluten) + purée d’amande (ou
Miam-Ô-fruit pour ceux qui connaissent) ; Soir : évitez viande ou œufs,
longs à digérer et préjudiciables à la qualité du
sommeil.
Concernant les protéines carnées le matin : c'est en raison du pic de cortisol et d'insuline du matin
; voir l'ouvrage sur la chrononutrition Time Nutrition, de Jean-René Mestre et du professeur Jean-Robert Rapin.
6) Eviter les frustrations ! 1 à 2 fois par semaine, « lâchez-vous » et faites vous plaisir ! si
votre système immunitaire vous le permet bien-sûr
7) De même il a été remarqué que, chaque semaine ou toutes les deux semaines, un jour de jeûne, de mono-diète ou de
jus de légume est très bénéfique, voir indispensable (repos des organes de digestion et épuration)
8) Cuisson : la cuisson à la vapeur douce semble très bénéfique ; voir les livres de Christine Bouguet-Joyeux
(Cent nouvelles recettes, tout à la vapeur douce) et de Marion Kaplan (100
recettes de cuisin traditionnelle à la vapeur).
Alimentation
vivante, ou crue : force est de constater que la vapeur douce est une
solution dans de
nombreux cas, en particulier chez toutes les personnes qui essaient
de consommer plus de cru, ou que du cru et qui constatent une irritation
de l'intestin, même sur le long terme. Il leur est
généralement conseillé de persévéver, mais ceci est possible si
notre intestin est en parfaite forme, n'a aucune lésion, n'a subi aucun
épisode infectieux...
9) N’hésitez pas à me questionner sur le régime que vous suivez. Un excellent livre qui permet de faire le point
: La meilleure façon de manger, sous la dir. d’Angélique Houlbert, éd. Marabout, (basé sur la science).
10)
Végétarisme : les oeufs apporttent une foule d'acides aminés, un tel
régime ne me dérange pas,
surtout s'il y a consommation de poisson de temps en temps. Mais
attention à l'abus de légumineuses, ce sont des aliments qui fermentent
facilement...
En revanche
pour les personnes végétaliennes il me parait indispensable de se
supplémenter pour ne
pas manquer d'acides aminés : notamment en spiruline ou autre
microalgue. Il y a aussi les algues marine, le wakamé frais c'est un
vrai délice (mais attention à un éventuel surdosage en iode),
les champignons, les graines germées, le pollen frais.
11) On ne
parlera jamais assez de l'importance d'une activité physique régulière.
Les sports
recommandés sont entre autres : vélo, marche et course à pied. On y
reviendra dans un article sur l'hygiène de vie et le modèle Paléo.
12) Le sucre
blanc, comme la plupart du monde le sait maintenant est à éviter
complètement. C'est une
habitude à prendre. En fait, les fringales sont liées à notre
émotionnel et notre équilibre hormonal c'est vrai, mais elles sont aussi
directemnt liées à notre flore. Ce sont nos bactéries,
habituées au sucre, aux laitages et fromage, à l'alcool, qui en
réclament ! C'est pour ça que le sevrage est difficile. Si vous
perceverez vos bactéries addictes au sucre, laitages, alcool fort
vont peu à peu disparaître. Je peux vous assurer que cela disparaît
et qu'après un certain temps vous vous demanderez encore comment vous ne
pouviez pas vous passer de telle ou telle addiction.
C'est un cercle vicieux qui se casse car en améliorant la flore (ou
plutôt en éliminant la flore pathogène) on améliore la production de
sérotonine, essentiellement produite dans l'intestin. On
agit ainsi de façon directe sur notre humeur.
Article d'origine (clesdesante.com)
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